DANS LA RUBRIQUE "REVUE DE PRESSE" , de nombreux articles de journaux concernent la Qualité des Eaux de Baignade.




Réunion du 26 oct. : Maires du littoral & Associations locales

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Compte Rendu de la réunion QEB du 26 oct.
CR réunion QEB du 26 octobre 2021 (12 n
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Diaporama présenté par SPE lors de la réunion QEB du 26 oct.
Diaporama de la réunion QEB du 26 octob
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2 courriers concernant la fermeture des plages du 2 août : 



Les fermetures de plage de centre-ville, récurrentes, pour principe de précaution et/ou pollution avérées sont un problème pour tous.
Toutefois, le temps nécessaire des analyses, entre le prélèvement et le résultat est suffisamment long pour provoquer des incohérences.
Cette semaine, fermeture préventive à cause de la pluie et analyses : pas de pollution, baignade autorisée à J+1. Et analyses ce même jour
J+2 (pas de pluies la veille) : plage fermée car la veille, J+1, en fait l'eau était polluée.
Bilan : la baignade était interdite dans de l'eau propre et autorisée dans de l'eau bactériologiquement polluée.
Y-a t-il eu des baigneurs de ce jour indisposés par une gastro, des pustules ou complications ORL ? Nos médecins pourraient être interrogés à ce sujet.
L'idéal serait d'avoir des résultats d'analyse très rapides pour éviter ces incohérences et diminuer le nombre de jours de fermeture.
((j'espère vivement, qu'aujourd'hui samedi et demain dimanche, les employés de la SAUR effectuent des analyses le week-end ))
Récapitulatif :
4 août : fermeture préventive à cause de la pluie
5 août : levée d'interdiction car bons résultats de l'analyse de la veille et prélèvement à 9h30
6 août : "Suite aux mauvais résultats des analyses du 5 août reçus le 6 août, la baignade est temporairement interdite plage du Bureau.
7 août : fermeture préventive à cause d'une pluviométrie élevée malgré les bons résultats des prélèvements d'hier.


Les associations de protection de lenvironnement et du cadre de vie du littoral Royannais

Demain les Mathes
Les Amis de Saint Georges
Pays Royannais Environnement Saint Palais Environnement

Estuaire pour tous
Les Amis de Saint Palais
Royan Vaux Environnement
Les Résidents Secondaires de

Saint Palais

Compte-rendu de la réunion du 5 juillet 2021 à la Maison des Associations de Royan, entre les associations de protection de lenvironnement et du cadre de vie
et les Maires des stations balnéaires du littoral Royannais.
Réunion présidée par M. Patrick Marengo, Maire de Royan.

         Dégradation de la Qualité des Eaux de Baignade du littoral Royannais

ATTENTION : Ce compte-rendu a été rédigé, à partir de notes prises par les représentants des associations. Il est susceptible de comporter des erreurs ou des omissions.

Participants :

  • Les Maires et les Conseillers des stations balnéaires du littoral Royannais de la Tremblade, des Mathes, St-Palais, Vaux, Royan, St-Georges, Meschers.

  • Mme Marie Bouet des services techniques de Royan

  • Mme Laetitia Dessaivre des services techniques de Saint-Palais

  • Les représentants des associations de protection de l’environnement du littoral Royannais : Demain les Mathes (DLM), Les Amis de Saint Palais (ASP), Pays Royannais Environnement (PRE), Royan Vaux Environnement (RVE), Saint Palais Environnement (SPE), Estuaire pour Tous (EPT), Résidents Secondaires de Saint Palais (RSSP).

    La réunion a débuté à 14h et s’est terminée à 16h.

     

    M. François Lousteau/EPT : rappelle les raisons qui ont conduites les associations du littoral Royannais, à se regrouper et à demander de rencontrer le Conseil des stations balnéaires.

    M. Patrick Marengo/Royan : le Conseil des stations balnéaires n’est pas institutionnel mais permet de renforcer la solidarité entre les communes du littoral.
    Les causes des fermetures de plages doivent être étudiées car répétées trop souvent, elles constituent un lourd préjudice touristique.

    Une étude du département de 2019/2020 a montré que les pollutions ne provenaient pas de l’Estuaire. Les sources de pollution sont donc locales et multiples.

    Différentes sources de pollutions sont rappelées par les participants, dont principalement, la non- conformité des raccordements de maisons individuelles, de campings et de villages de vacances, de lurbanisation et de limperméabilisation des sols, des réseaux dassainissement (EU et EP), du manque de civisme de propriétaires de chien, de l’utilisation par les campings-caristes d’avaloirs d’eaux pluviales pour vidanger, ...

     

M. Gilbert Depaepe/SPE : Les profils de vulnérabilité des eaux de baignades date de 2010 et n’ont jamais été révisés. Aujourd’hui, l’identification des sources de pollution, les mesures à mettre en œuvre pour protéger le public et les solutions pour y remédier sont devenus obsolètes (12 ans).

M. Patrick Marengo/Royan : Rappelle, que les profils doivent être révisés si le classement de la plage est insuffisant (tous les 2 ans), suffisant (tous les 3 ans), bon (tous les 4 ans) et n’est pas obligatoire s’il est excellent.
Il nous informe que
tous les profils de vulnérabilité des plages de Saint-Palais, Vaux, Royan et Saint-Georges seront révisés en 2022 par le cabinet UNIMA.

M. Gérard Bunel/PRE : concernant les causes de la pollution de l’estuaire, demande si le GIP Littoral a été saisi et si l’étude demandé par la préfecture au SMIDDEST a été réalisée ?

M. Gilbert Depaepe/SPE s’étonne que depuis 4 ans, 4 prélèvements de l’ARS ont été écartés pour préserver le classement « bon » de la plage du Bureau. Il rappelle que cette procédure doit être exceptionnelle et conforme à la réglementation Européenne (2006/7/CE), qui prévoit que les Maires ont la possibilité de demander à l’ARS, le retrait de certains prélèvements sous réserve de respecter 4 conditions concomitantes :

  1. La baignade doit être interdite au moment du prélèvement,

  2. La durée de la pollution doit être inférieure à 72h,

  3. L’origine de la pollution doit être clairement identifiée (Profil de vulnérabilité actualisé),

  4. Les moyens pour la supprimer doivent être définis (Profil de vulnérabilité actualisé.)

Certains maires précisent que leurs demandes pour écarter certains prélèvements ont toujours été rejetées par l’ARS.

Mme Laetitia Dessaivre/Saint-Palais précise que la Mairie de Saint-Palais n’a jamais fait de demande de retrait.

M. Stéphane Magrenon/Saint-Palais : s’interroge sur la pertinence des seuils de pluviométrie utilisés pour déclencher les fermetures préventives des plages.

Patrick Marengo/Royan : c’est le principe de précaution qui, avant tout, guide la décision de fermeture préventive.

M. Patrice Libelli/Vaux expose : une vanne régule l’arrivée d’eau de ruissellement sur la plage de Nauzan, fermée le jour et ouverte la nuit, elle protège les baigneurs d’éventuelle pollution.
Il déplore le comportement de citoyens qui ne respectent pas les interdictions estivales de promenades de chiens sur les plages le matin.

Mme Florence Rodier-Rouget/SPE et ASP : l’’eau douce est une ressource rare, et il faut cesser de la gaspiller.
Il faut travailler dans une perspective durable, ce qui signifie cesser de rejeter les eaux épurées en mer. Le Président de la CARA a communiqué récemment dans la presse :

  1. Sur le projet dutiliser les eaux épurées de la STEP de Cozes pour l’arrosage des exploitations agricoles situées à proximité, ce dont nous nous réjouissons.

  2. Sur le projet d’utiliser les eaux épurées de la STEP de Saint-Palais pour l’arrosage des exploitations agricoles du Sud de la CARA !!!
    L’expérience a déjà démontré, les difficultés et l’importance des coûts occasionnés par le raccordement des communes agricoles et ostréicoles éloignées à la STEP de Saint-Palais. Comme le préconisait le cabinet IRH, il serait plus pertinent de construire une nouvelle STEP à Médis ou à Saujon, pour :

    Utiliser les eaux traitées localement pour recharger les nappes phréatiques et arroser les communes agricoles proches.

    Soulager la STEP de Saint-Palais et préserver les eaux de baignade du littoral Royannais,

M. Stéphane Magrenon/Saint-Palais : La CERA procède à des repérages géographiques des points de mélange d’eaux sur les réseaux.
La CARA va prendre la compétence des eaux pluviales pour tout le territoire et sera donc maître des opérations.

Le contrôle de la conformité des raccordements des particuliers (maisons individuelles, campings et villages de vacances) est essentiel, mais que se passe-t-il ensuite ? Difficile de les obliger à se mettre en conformité ?

Mme Sabine Renard-Darson/SPE et RSSP : pourtant le Code de la Santé Publique (Titre IIIl Prévention des risques sanitaires liés à l'environnement et au travail Article L1331-11) autorise les agents des services d'assainissement, daccéder aux propriétés privées pour l'application des articles précédents.

M. Stéphane Magrenon/Saint-Palais : Seul un agent assermenté (OPJ) peut pénétrer dans une propriété privée.

Patrick Marengo / Royan : La CERA peut se substituer aux mairies pour effectuer ces contrôles.

Mme Sabine Renard-Darson/SPE et RSSP : En ce qui concerne les interdictions de baignade qui sont un grand préjudice au tourisme et au bien-être des résidents, il est urgent, au moins pour cet été, de les limiter au maximum. N'oublions pas qu'avant tout, nos communes sont des stations balnéaires !!!
Les interdictions préventives s'effectuent en fonction de la pluviométrie. Le seuil défini ne tient pas compte de savoir si le déluge arrive après une longue période de sècheresse (période pendant laquelle les sols imperméabilisés se sont chargés de détritus divers) ou bien à la suite de nombreux épisodes pluvieux qui ont déjà "nettoyé" ces mêmes sols. C'est un critère qui mérite attention afin de ne pas pénaliser les baigneurs inutilement.

Toujours en ce qui concerne les interdictions préventives, et dans le but de les réduire au maximum, serait-il possible d'effectuer des analyses avec résultats rapides grâce à la machine PCR. Cette machine pourrait aussi détecter la présence du Coronavirus.
Les eaux de nos conches sont nettoyées par les marées 2 fois par jour. Les baigneurs comprendraient d'être privés quelques heures mais pas des journées entières. Plus vite les résultats seront connus et corrects, plus satisfaits seront nos usagers.
D'autre part, un autre point m'interpelle, sauf erreur de ma part, lors de la vente d'une maison, les diagnostics obligatoires ne mentionnent pas si le bien est correctement raccordé aux réseaux d'assainissement. Dans la région parisienne, c'est noté dans les actes notariés, mais dans notre région du littoral, est-ce le cas ?

Adjoint de Saint-Georges : La machine PCR n’est pas la solution. Elle ne fonctionne pas en eau trouble. Son paramétrage est très complexe et elle détecte aussi les bactéries mortes donc elle ne donnerait pas de résultats significatifs.
Les actes notariés ne prennent en compte que les diagnostics effectués dans les maisons non reliées à
l’assainissement collectif.

Mme Marie Bouet/Mairie de Royan : L’utilisation d’une machine PCR nécessiterait plusieurs années d’expérimentation pour obtenir des résultats fiables avec des procédures différentes pour chaque plage Elle précise à travers son expérience, qu’en fonction de la date du précédent épisode pluvieux, de l’heure (nuit, matin, midi, soir) et de l’état de la marée (montante, descendante et de son coefficient), les fermetures préventives ne sont pas toujours justifiées.

M. Stéphane Magrenon/Saint-Palais : L’acquisition de la machine PCR par le conseil des communes est à l’étude.
En assainissement collectif, le certificat de raccordement n’est pas obligatoire.

M. Jacques Gervais/EPT : L’urbanisation et l’artificialisation des sols sont des facteurs considérablement aggravants. Il est impératif que les eaux pluviales soient absorbées par les sols, sur chaque parcelle.

M. Patrick Marengo/Royan : Ces points font partie du SCOT et du PLU. Dans le PLU il est imposé des parkings poreux et enherbés. A l’étalement urbain, il est préféré des immeubles. L’urbanisation est rendue obligatoire pour respecter les normes de logements locatifs sociaux.

Les services techniques utilisent de l’eau pluviale pour leurs besoins (arrosage, nettoyage)

M. François Lousteau/EPT : Comment explique que la révision 2019 du SCOT ait été retoquée par le préfet en 2020 ?

M. Patrick Marengo/Royan : Lavis défavorable du préfet repose en partie sur le caractère erroné des projections démographiques.

M. Claude Baudin/Saint-Palais : Les études UNIMA et Eau-Méga, ont un coût.
Des travaux sont en cours au niveau du Lac de Saint-Palais, pour minimiser
l’impact des épisodes pluvieux sur la plage du Bureau.
Le Cabinet Eau-Méga évalue à 4 millions
d’euros les travaux à engager à Saint-Palais pour régler le problème des eaux pluviales.

M. Gilbert Depaepe/SPE : La surveillance de la plage du Platin a été confiée à la SAUR/CERA sur la base dun prélèvement tous les 15 jours !!!
Lors de la
fermeture de 12 jours de la plage du Bureau (du12 au 25 août), la plage du Platin mitoyenne, faute de surveillance par la SAUR/CERA, est restée ouverte !!!

M. Gilbert Depaepe/SPE : préconise que toutes les plages du littoral Royannais soient contrôlées 7j/7 (comme à Royan). Afin : d’éviter de qu’une telle situation ne se reproduise, de protéger et rassurer les usagers.

M. Patrick Marengo/Royan : Chaque Maire est libre et responsable de ses choix, en concertation avec les associations.

Mme Florence Rodier-Rouget/SPE et ASP : Fait référence à l’étude commandée par la CARA au Cabinet IRH en 2018, en vue de préparer le SDAUE (Schéma directeur d’assainissement). La presqu’île d’Arvert est constituée de 2 zones géographiques distinctes : le NO balnéaire et touristique, le SE dans les terres et agricole.
Les eaux usées de14 communes convergent vers la STEP de St Palais qui traite 71% des eaux usées de la
Presqu’île. Pour les communes les plus éloignées, les eaux usées doivent parcourir près de 15 Km pour arriver à la STEP. La durée de l’acheminement est un facteur aggravant pour le développement bactériologique et le dégagement d’H2S.
Il est clairement établi qu’il existe d’importants apports d’eaux claires parasites dans le réseau qui représente plus de 900 Km. La recherche des points d’infiltration et la réparation progressive des conduites en amiante et béton attaquées par l’H2S, risque de prendre du temps et de coûter très cher. Le scénario n°3 de cette étude proposait la création d’un nouvelle STEP proche des zones agricoles, afin de favoriser la réutilisation des eaux traitées.
Cette option permettrait
d’économiser la réparation de Km de réseaux vétustes, d’économiser sur les budgets de traitement de l’H2S, et de soulager la STEP de St Palais, lors des épisodes pluvieux.

M. Gilbert Depaepe/SPE :

  • Initialement, 100% des rejets de la STEP de Saint-Palais se faisaient vers le large à marée

    descendante (entre PM+1,5h et PM+5,5h).

  • Aujourd’hui par temps sec, seulement 67% des rejets se font vers le large, 33% se font vers

    l’Estuaire (avant PM+1,5h) !

  • Lors des épisodes pluvieux, la station d’épuration est saturée, ses performances d’épuration se

    dégradent, les bassin à marées débordent, l’unité de désinfection devient inefficace, des eaux usées non traitées et non désinfectées se déversent en mer, et sous l’effet des courants de marée et des vents dominants, les rejets dégradent la QEB des plages de Saint-Palais et des autres communes du littoral.

    Ces rejets non autorisés ne font l’objet d’aucune analyse !!!

 

Il demande que tous les rejets effectués à marée montante (vers l’estuaire), soient analysés et en cas de non-conformité, que les responsable des eaux de baignade soient immédiatement alertés.

M. Patrick Marengo/Royan : Il est regrettable que les représentants des STEP ne soient pas présents.

Prévoir une réunion identique avec Vincent Barraud, Président de la CARA

M. Alain Géniteau/ASP: regrette que l'on ait peu parlé de la STEP de Saint-Palais, mais il note que les STEP feront donc l'objet d'une nouvelle réunion après la saison.
Il relève que si, en 2016, les temps de rejet en mer de la STEP de Saint-Palais ont été allongés, au point de commencer avant même le retournement des courants, cela est révélateur d'un problème de capacité et une source de pollution des plages.
Il rappelle que les conséquences des rejets de la STEP sont connues depuis longtemps. En mai 2007, les Amis de Saint-Palais ont signé avec le président de la CARA de l'époque une convention aux termes de laquelle la CARA s'engageait notamment à ce qu'il soit mis fin aux rejets en mer de la STEP en 2012. L'engagement n'a pas été tenu. La promesse de mettre fin aux rejets en mer a été récemment reprise par le nouveau président de la CARA. En l'état, rien ne permet de dire qu'il n'y donnera pas suite.

M. Stéphane Magrenon/Saint-Palais : nous informe que la CERA procédera à partir de début juillet 2020, au contrôle d’un rejet par jour (à marée montante, pendant les heures de baignade ?), au lieu de 2 par semaine.

M. François Richaud/Saint-Georges : Aucun souci avec la STEP de Saint-Georges, toutes les eaux rejetées dans le marais de Chenaumoine sont correctement épurées.

Mme Sabine Renart-Darson/SPE et RSSP : Il y a de très nombreuses années, aucune norme n’existait. Il était très fréquent que les vacanciers attrapent lors de leurs baignades de légères pathologies intestinales surnommées « royannaises ! »
Actuellement les normes sanitaires imposent des règles
d’assainissement et des fermetures de plages préventives ou en cas de pollution. De nombreux baigneurs bravent ces interdictions en nageant en dehors des heures et des zones de surveillance.

Il serait intéressant de questionner les médecins locaux sur la fréquentation de leurs cabinets, par suite de pollution avérée. Non pas pour remettre en question le « principe de précaution » mais pour affiner son indication.

Mme Françoise Fribourg/Meschers : Confirme que le principe de précaution va de plus en plus loin !

M. Patrick Marengo/Royan : les échanges ont été courtois et respectueux. Ils ont permis à l’ensemble des participants de se connaitre et de prendre en considération les attentes et les contraintes de chacun. Ils se poursuivront avec les représentants de la CARA.

-=-=-=-





1ère interdiction de baignade de la saison probablement à cause de grosses pluies : 

https://www.stpalaissurmer.fr/interdiction-provisoire-de-baignade-28-06-2021/



Toutes les associations de protection de l'environnement se sont "fédérées" pour alerter nos élus sur la dégradation des eaux de baignade du littoral Royannais :
Courrier adressé à Mesdames et Messieurs les Maires de :
la Tremblade,
des Mathes - La Palmyre,
Meschers-sur- Gironde,
Royan,
Saint-Georges-de-Didonne,
Saint-Palais-sur-Mer,
Vaux-sur-Mer.
De la part des Présidents des Associations de Protection de l'Environnement du littoral Royannais :
Demain les Mathes,
Les Amis de Saint Palais,
Pays Royannais Environnement,
Royan Vaux Environnement,
Saint Palais Environnement,
Un Estuaire pour Tous


Réunion Saint-Palais-Environnement/Mairie :

Qualité Eaux de Baignade (QEB)

le 26 février 2021

La réunion a commencé à 15h et pris fin après 17h.

 

S.Magrenon nous accueille en précisant que les échanges de la Mairie avec les associations ont pour but de communiquer sur la situation, de fédérer nos opinions afin qu’ils soient constructifs pour servir la collectivité.

 

Les points qui seront abordés :

Société Eau-Méga

Projets 2021

Profil vulnérabilité des plages

Auto-surveillance des plages

Retour des élus suite à nos courriers

 

1) EAU-MEGA CONSEIL EN ENVIRONNEMENT situé à Rochefort (http://www.xn--eau-mga-fya.fr/).

Ce cabinet d’études a réalisé un schéma directeur des eaux pluviales. Les 1ers résultats, non publics, ont été établis le 15 janvier. Les investigations ont porté sur les réseaux du bassin versant de la plage du Bureau et ont donné lieu à une cartographie. 1/3 des eaux pluviales de la commune se déverse sur cette plage directement ou indirectement par l’intermédiaire du Lac..

Eau-Méga a travaillé avec la CERA (Compagnie d’Environnement Royan Atlantique, partenaire de la CARA, assure la gestion des réseaux et installations de traitement des eaux usées). Officiellement c’est la Cara qui est responsable de tout le réseau depuis janvier, toutefois les communes ont encore un rôle à assurer pour tout ce qui est urbain.

Etat des lieux :

Plusieurs anomalies ont été repérées sur la structure du réseau mais aussi chez des particuliers.

5 exutoires se déversent dans le lac. Un, près des tennis, n’a pu être localisé.

L’eau du lac est rejetée plage du Bureau par un exutoire situé entre chez »Lolo » et le petit port. Le débit qui s’y déverse, en continu, est très important (en période sèche c'est 100 M3/heure).Lors de la réalisation de cet exutoire en 63, il avait été prévu qu ‘il rejoigne la mer beaucoup plus loin, à la sortie de la conche.Un début de « tunnel » d’évacuation est déjà foré mais que de quelques mètres. Le prolonger demanderait de lourdes démarches administratives auprès de nombreux organismes.

2 autres exutoires arrivent sur cette plage. Un au milieu et un autre vers la rue Trez-la-Chasse qui reçoit l’eau qui descend de la rue de la Conche.

En septembre, par la CERA, des inspections des réseaux d’eaux pluviales des 2 côtés de la plage ont été réalisées. Peu de problèmes ont été constatés chez les particuliers, pas de mélange des flux (eaux usées et pluviales) ni de défaillances des éléments structurels n’ont été ont été repérés. Toutefois certaines habitations n’ont pas été « visitées ».

Côté rue de l’Océan : des courriers ont été envoyés à 53 riverains. Seules 44 visites ont pu être faites ou seront faites. Sur les 23 déjà réalisées, 15 ont présenté des anomalies : 9 non conformités mineures et 6 non-conformités non mineures.

Côté rue Trez-la Chasse, 3 courriers envoyés, 1 contrôle non conforme et 2 rv reportés.

Rue et allée des Saules à Bernezac, quelques non conformité

Les propriétaires ne sont pas obligés d’accepter le contrôle de leur maison.

La Municipalité va étudier la possibilité pour que les actes notariés lors des ventes prennent en compte des diagnostics de conformité au rejet des eaux pluviales et usées.

Conclusion : la pollution bactériologique de la plage du Bureau serait beaucoup plus liée aux lessivage des sols par les eaux pluviales que par des anomalies structurelles des réseaux des riverains.

Rappel : les CHIENS ne sont pas acceptés sur les plages d’avril à septembre

 

2) LE LAC

Le poste de relèvement de la Pallud, situé à proximité du Lac peut déborder. La CARA est tenue, dans ce cas, de prévenir la Mairie. Toutefois, des riverains désignés sentinelles ont pour mission de lanceur d’alerte en cas de débordement. Cette eau se déversant dans le Lac donc indirectement dans les eaux de baignade du Bureau peut être responsable de pollution bactériologique donc d’interdiction de baignade. La CER cherche actuellement d’où proviennent ces accidents de fonctionnement en cas de dépassement du seuil pluviométrique de 30mm/3h. Le poste est-il sous-dimensionné ? Y’a t-il un endroit où se mélangent les eaux usées et pluviales ?

En 2021, les boues du Lac seront analysées. Ce dernier n’a pas été curé depuis de nombreuses années.

Plan d’action concernant le Lac :

Installation d’une VANNE pour mieux maîtriser les rejets en mer si besoin (en cas de forte pluviométrie par exemple) notamment pour éviter les rejets en mer d’eaux polluées la journée pendant les heures de baignade. Il ne faudrait pas risquer un débordement. Sa capacité de rétention va être étudiée et sera testée avec un obturateur provisoire.

Sa VEGETALISATION par des roseaux peut être intéressante : absorption et filtration de l’eau.

L’ EXUTOIRE de la plage du Bureau pourrait être allongé. Prévu, à l’origine, pour se déverser au niveau des Douanes, à la sortie de la conche. Il est situé au milieu des eaux de baignade. Le prolonger sous les rochers est très complexe à plusieurs points de vue. S.Magrenon a proposé l’idée de le rallonger de manière à ce que les eaux pluviales se rejettent plus au large de la Conche. SPE précise que le sens des marées est primordial pour éviter que ces rejets ne soient ramenés vers les plages. Pour cette question de rallongement, une demande d’étude de faisabilité a été faite auprès d’Eau-méga.

Ultérieurement, l’exutoire qui recueille les eaux de la rue de la Conche pourrait y être dérivé.

CANAL de BERNEZAC : demande d’étude en 2022 pour le prolongement de l’exutoire. ainsi que pour l’ installation d’une VANNE. De nombreuses maisons risqueraient d’être inondées. Le nettoyage des rives est à certains endroits impossible car situées dans des propriétés privées alors qu’un passage de 4m est obligatoire. Ceci est dû à l’ incohérence de certains permis de construire délivrés il y a longtemps. Un courrier a été récemment envoyé aux propriétaires du long pour se mettre en conformité avec la réglementation.

Dernier curage en 2009.

 

3) AUTO SURVEILLANCE de la QEB :

L’ARS a effectué 45 prélèvements en 2020. Certains, mauvais, réalisés lors des fermetures préventives ou avérées peuvent ne pas être pris en compte pour le classement des plages.

La CER en a réalisé 107. En auto-surveillance, sans événement particulier : 1/semaine plage du Bureau, 1/2 semaines pour les autres plages. Si besoin, plus nombreux, en cas du dépassement de seuils pluviométriques et pour effectuer des contre-analyses suite à de mauvais résultats. S.Magrenon pense qu’il est inutile d’effectuer en même temps plusieurs prélèvements à différents endroits de la conche du Bureau

SPE propose que la Mairie achète des kits d’analyse rapide. S.Magrenon nous informe qu’aujourd’hui la CER est en mesure d’intervenir tous les jours pour effectuer des contre-analyses suite à de mauvais résultats afin d’écourter au maximum les interdictions de baignade.

D’autre part, il promeut l’idée auprès de la CARA la nécessité d’effectuer une analyse quotidienne au droit du rejet de l’eau épurée de la STEP au puits de l’Auture, pendant la période balnéaire. Le résultat de ces analyses donnerait une information précise sur la nuisibilité éventuelle de la STEP pour la pollution des eaux de baignade. En 2020, d’après les éléments fournis par la CARA, l’ensemble des prélèvements effectués étaient conformes à la norme admise.

SPE propose que des échantillons soient prélevés quotidiennement au niveau des eaux de baignade, et soient analysés par le service EDB de Royan, qui dispose des moyens appropriés (réactifs et étuves) .

S.Magrenon, en accord avec ses collègues des autres stations balnéaires, souhaite disposer pour certaines analyses d’une machine test-PCR. La Polymerase Chain Reaction (PCR) est une méthode basée sur la multiplication sélective de séquences d'ADN cibles (Covid-19, E.coli, Entérocoques….) en 4h.maximum. Cela permettrait de réduire la durée de fermeture préventive des plages. Néanmoins se pose la question de l’investissement (35-40 000 euros). Une discussion doit s’engager avec la CER et Veolia pour savoir s'ils désirent éventuellement porter cet investissement.

SPE propose pour optimiser cet investissement de l'utiliser pour une surveillance matin et soir de toutes les zones de baignades et de toutes les sources de pollution (exutoires, Lac, ...), et de faire réaliser ces prélèvements par les communes (stagiaires comme à Royan ou par des bénévoles "habilités").

SPE rappelle qu’il est fréquent que les rejets au niveau du puits de l’Auture ne s’effectuent pas uniquement à marée descendante comme il est prévu.

 

4) URBANISATION-PERMEABILITE des sols

Le PLU prévoit que les constructions nouvelles doivent être « autonomes » en matière de traitement des eaux pluviales.

Un permis de construire vient d’être délivré pour la résidence « LES BAINS » près du marché. Il ne semble pas que des espaces verts soient prévus autour.

5) Profil de VULNERABILITE des communes du littoral.

Les études concernant le profil de vulnérabilité est un document réglementaire permettant d’analyser la situation des plages au regard des sources de pollution potentielle. Celui de la plage du Bureau doit être renouvelé.

Les Municipalités du littoral vont se regrouper pour aborder ces problèmes.

Le seuil de pluviométrie est pris en compte pour décider des fermetures de plage. Compte tenu que le lessivage des sols est un facteur primordial de pollution, il faut tenir compte que la même pluviométrie après une longue période de sécheresse a une influence beaucoup plus forte sur la pollution que la même après plusieurs évènements pluvieux.6) ETUDES en cours ou prévues par la Mairie

Budget prévu par la Mairie en 2021 pour ces études : 132 000 €

Étude en cours du réseau d'eau pluviale de Saint-Palais par Eau-Méga : à ce jour aucun problème majeur n'a été recensé, en dehors du débordement du poste de relevage de la Pallud dans le Lac (en cours d'étude par la CER).

Étude sur la possibilité de réaliser la mise en place de vannes à la sortie du lac Raymond Vignes et à Bernezac, afin de rejeter les eaux de ruissellement la nuit plutôt que pendant les heures de baignade (comme à Vaux).

Étude sur la possibilité de prolonger l'exutoire de la plage du Bureau jusqu'au Bureau des Douanes.

Étude sur la possibilité de prolonger l'exutoire de Bernezac (Plage de Nauzan).

Étude sur la possibilité d’utiliser le lac comme un bassin de lagunage.

Étude sur le curage et la revégétalisation du Lac .

 

7) Gestion active des plages en 2020 : 14 000 € (152 prélèvements)

1 prélèvement par semaine plage du Bureau (CER).

1 prélèvement toutes les 2 semaines sur les autres plages (CER).

18 prélèvements dans les exutoires (CER).

45 prélèvements ARS

Pour SPE, les prélèvements isolés sur les zones de baignade de la CER sont inutiles, ils ne permettent ni de protéger la population, ni d'identifier les sources de pollution., Pour 2021, il est indispensable de réaliser une surveillance quotidienne des zones de baignade (comme à Royan).

Rejets en mer de la station d'épuration : 2 analyses par semaine sont réalisés par la CER sur les rejets. S. Magrenon va demander à la CER que tous les rejets soient analysés et qu’une étude soit réalisée afin d’éloigner le point de rejet plus au large de la côte.

 

8) Faute de temps, le dysfonctionnement en 2020 de la station de relevage du Rhâ et l'impact des rejets à marée montante sur les plages de Saint-Palais et du Pays Royannais (2018 et 2020), en raison de la saturation de la station d'épuration (courriers SPE) n'ont pas été abordés.

La Municipalité a décidé de se donner tous les moyens de résoudre ces problèmes de pollution qui nuisent à tous, vacanciers comme professionnels. Toutefois, la CARA a un rôle primordial dans la prise de bonnes décisions. Les communes balnéaires se regroupent pour motiver les autres, agricoles ou ostréicoles, à ne pas ignorer ces problèmes qui peuvent avoir des conséquences touristiques et économiques à l’échelle de toute la presqu’île d’Arvert

 

Pour connaître le plan d'action de la Mairie : https://www.stpalaissurmer.fr/vivre-ensemble/environnement/qualite-des-plages-et-de-leau/



Extraits d'un article de Sud Ouest du 4 février 2021 : https://www.sudouest.fr/2021/02/04/en-finir-avec-la-baignade-interditesensibiliser-les-esprits-8365435-1510.php

 

Voir le scan de l'article dans la REVUE de PRESSE



L'exutoire de la STEP au Puits de l'Auture :

Placé au Puits de l'Auture, l'exutoire de la station d'épuration déverse en mer l'eau traitée. Une petite partie de l'eau traitée ne sera pas rejetée mais servira à l'arrosage du golf. 

Ces eaux ne peuvent être rejetées qu'à certaines heures, lors de la marée descendante afin d'éviter qu'elles puissent être renvoyées vers l'estuaire bordé de nombreuses plages.

Les photos suivantes ont été prises quelques minutes après la fin de la marée descendante de coeff 113, samedi 19 sept 2020, au puits de l'Auture. Donc en dehors du créneau imposé par arrêté préfectoral des heures de rejet (pleine mer PM +0,5 h - PM + 5,5 h). Pourtant, de l'eau est rejetée. Est-ce à cause des fortes pluies qui avaient eu lieu la nuit précédente ? 

Pour précision : au moment de la prise des photos, le courant de marée était nul (étale) mais pas celui de l'estuaire. D'où le flot vers l'Océan, au large de la plage des Combots. A marée montante, ce flot, non encore dispersé peut être ramené vers nos plages ! Le non-respect des heures de rejet semble témoigner d'un état de saturation de la STEP.


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Lettre ouverte aux élus
Suite à une demande effectuée à la CARA, restée sans réponse, SPE sollicite l'aide de nos élus pour en obtenir une :
LO aux élus de Saint-Palais.pdf
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La CARA vient enfin d'envoyer une partie des documents à notre Président. A lui, maintenant, de les décrypter .....


 

Pays royannais : les eaux de baignade urbaines voient trouble

 

Article du 29 octobre publié dans le journalSud-Ouest : https://www.sudouest.fr/2020/10/29/les-eaux-de-baignade-u-rbaines-voient-troubleun-hic-sur-les-plages-urbaines-8017332-1510.php

 

Extraits : 

 

Les élus du littoral devaient plancher ce jeudi sur la « sécurité des eaux de baignade » avant que la réunion ne soit annulée. Mais un autre aspect inquiète : la dégradation de la qualité de ces eaux, enjeu sanitaire autant qu’économique. 

 

 

À l’évidence, les causes premières du phénomène sont à chercher davantage sur la Côte de Beauté. L’origine est probablement « plurifactorielle », pressent Stéphane Magrenon, conseiller municipal délégué au littoral et au patrimoine. Même si le maire de Royan Patrick Marengo soupçonne au premier chef le réseau d’assainissement. « Il faut, je pense, que nous balayions devant notre porte avant de chercher la cause de ces désordres en amont », estime-t-il. L’édile de Royan dit « porter (s)a part de responsabilité » dans ce possible dysfonctionnement, mais « il faut avoir le courage, y compris politique, de lancer un vrai diagnostic de l’état du réseau ».

 

 

 

SAINT-PALAIS : La Ville en fait sa "priorité majeure"

Le lac devra être curé

Un plan d’action est déjà sur la table. La Ville a ses propres leviers. « Le lac du parc Raymond-Vignes n’a jamais été curé depuis qu’il a été mis en eau, en 1987. Lui-même reçoit des eaux de ruissellement pluviales et je soupçonne d’ailleurs qu’il a joué un rôle le 13 août. Un poste de refoulement du réseau d’assainissement situé au-dessus a débordé et je pense que, pendant plusieurs jours, l’eau du lac, qui s’écoule par l’exutoire pluvial à côté de Chez Lolo, côté est de la plage du Bureau, a contribué à entretenir le problème. »

Des particuliers fautifs

Curer le lac sera une action possible. Des études sont néanmoins nécessaires. Le canal de Bernezac, se déversant, lui, à Nauzan, nécessitera également un curage. Le dernier date de 2009. Autour du canal de Bernezac d’ailleurs, la Ville s’est penchée sur la conformité des raccordements des propriétés alentours au réseau d’évacuation des eaux pluviales. Verdict : « Nous avons constaté 48 installations non conformes ! Nous allons adresser à tous ces propriétaires une mise en demeure de se mettre en conformité », prévient Stéphane Magrenon.

Dans le meilleur délai possible, avant même d’engager les curages du lac et du canal de Bernezac, la commune va étudier l’opportunité technique d’installer des vannes à l’extrémité de ces écoulements naturels « pour réguler le débit, qu’on ne peut évidemment interrompre de manière permanente. Avec ce système, en cas de fortes précipitations, nous pourrons toutefois retenir l’eau quelques heures, pour ne pas la rejeter en journée et dégrader la qualité des eaux de baignade. »

Pluvial… et assainissement

Stéphane Magrenon emploie toutefois lui-même ce qualificatif, la cause des désordres est « plurifactorielle ». Les eaux de pluie lessivant les sols urbanisés, emportant en même temps les déjections canines, ne sauraient seules expliquer l’altération de la qualité des eaux bordant la plage du Bureau, d’autant que la Ville de Saint-Palais-sur-Mer, qui multiplie les analyses, surveille aussi de près son réseau pluvial.

Le réseau d’assainissement des eaux usées, lui aussi, doit porter une part de responsabilité. Par fortes précipitations, certains postes de refoulement s’engorgent aussi d’eaux de pluie, débordent dans le réseau pluvial, les eaux usées mêlées à la pluie se déversant alors par les exutoires aboutissant dans l’estuaire. « Il y a donc un volet politique à notre plan d’action, qui prévoit aussi que nous travaillions avec la Communauté d’agglomération Royan Atlantique sur ce sujet », plaide Stéphane Magrenon.

 

Le réseau des eaux usées dans le collimateur

CÔTÉ AGGLO Il n’est pas le seul responsable, mais le réseau d’assainissement de l’Agglomération doit assurément être modernisé.

« Certains postes ne sont pas assez bien positionnés en termes d’altimétrie et sont plus sensibles à la montée des eaux pluviales. À Saint-Palais, d’ailleurs, le 13 août, deux postes de relèvement ont vu leur partie électrique noyée et les pompes n’ont donc pas pu fonctionner. »

 

« Nous avons la volonté ferme d’avancer sur ce sujet avant la fin du mandat », assure le président de la Communauté d’agglomération. Renouvelée en avril 2019 à la Compagnie Environnement Royan Atlantique (groupe Saur), la délégation de service publique impose d’ailleurs à l’exploitant un meilleur suivi du réseau. Dont l’hydrocurage préventif, entre autres, de plus de 10 kilomètres de canalisations situées à proximité des plages avant la saison. 

 


Pollution de la plage du Bureau:

L'automne est arrivé, les estivants sont repartis. Ceux du mois d'août, particulièrement les habitués de la plage du Bureau, ont vu leur séjour perturbé par une longue période d'interdiction de baignade pour cause de pollution bactériologique des eaux de baignade de la conche. 

 

Saint-Palais-sur-Mer bénéficie, pour ses plages du centre,  de la certification "Démarche Qualité Eaux de Baignade" . Afin de garantir aux baigneurs de profiter d'une eau saine, la commune s'engage à interdire la baignade suite à d'importants phénomènes pluvieux. En effet, les eaux pluviales sont ramenées, par divers cheminements, vers les plages en drainant toutes sortes de déchets qui peuvent être polluants. Des analyses sont faites et dès qu'elles sont bonnes, la flamme rouge est remplacée par la verte. Pour le plus grand bonheur des estivants qui ont parfois plus ou moins patienté .  Il s'agit, alors, d'INTERDICTIONS PREVENTIVES conformes au cahier des charges de la DQEB. 

 

Tant que les analyses ne seront pas conformes aux normes, la flamme restera rouge.

 

Pour en savoir plus : https://www.stpalaissurmer.fr/vivre-ensemble/environnement/qualite-des-plages-et-de-leau/

Mais, suite au très important déluge qui s'est déversé sur notre commune le 13 août au matin et qui a provoqué de gros dégâts, la flamme rouge a été hissée pendant 10 jours. Cette fois, non pas dans un but de précaution mais pour pollution bactériologique avérée des eaux de baignade.

Le lessivage des sols après une longue période de sécheresse par les eaux de pluie avait eu une part de responsabilité.

 

La cause principale a été un débordement des réseaux d'assainissement dans le Lac.

Les réseaux d'assainissement  (le tout à l'égout, https://www.agglo-royan.fr/assainissement_c ) ramènent les eaux usées d'une grande partie de la presqu'île d'Arvert à la station d'épuration, STEP, située à Saint-Palais. Les eaux épurées sont ensuite rejetées en mer au niveau du Puits de l'Auture (mais aussi servent à arroser le golf de Royan situé à proximité de la STEP). 

A cause de la saturation des réseaux, une de ses nombreuses pompes, située à proximité du Lac, a débordé, provoquant une arrivée massive d'eaux sales, contaminées par des germes fécaux, dans le Lac.

L'émissaire du Lac se trouve au milieu des rochers de la conche du Bureau, entre Chez Lolo et le petit port, donc en plein milieu des eaux de baignade. C'est le "trop plein" du Lac qui se déverse à cet endroit, tout le long de l'année, en flot continu et abondant. Ci-dessous les photos prises à marée basse de l'exutoire pendant la période de pollution de mi-août.

 

 


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Communiqué de la Mairie du 20 août 2020
Face à la situation dévalorisant fortement notre station balnéaire, la nouvelle Municipalité va s'intéresser de près aux problèmes de la qualité des eaux de baignade.
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